
DES ACTRICES, DES MODÈLES
Nouvelle collection Saraounia
Saraounia est la nouvelle collection confectionnée par MABIBA CRÉATION. Elle fut révélée pour la première fois lors du sommet de l’Union Africaine au début de l’été dernier. Elle marie les codes culturels africains et européens à travers la réinterprétation des chapeaux de Kate Middleton et les attaches des foulards façon Clémence Baré. Chaque modèle est aussi l’occasion de se souvenir des actrices américaines ayant marqué l’Histoire du cinéma dès les années 20.
Pour la promotion de la nouvelle collection Saraounia, c’est Biba Bellamy Kountché en personne qui prend la pose. Ainsi, la fondatrice de la marque MABIBA CRÉATION emboîte le pas à ses mannequins présents lors du dernier sommet de l’UA. Ils y avaient mis en lumière ses créations inédites. Des ensembles intemporels dont les noms évoquent aussi les actrices américaines.
Bazin, broderies, motifs et volumes : les chapeaux et les coiffes de la nouvelle collection Saraounia dévoilent des trésors d’élégance et de réinvention. Comme autant de clins d’œil à Kate Middleton et à Clémence Baré. Mais également à ces grands rôles féminins qui ont ponctué l’Histoire du cinéma international dès les années 20. Des personnages qui incarnaient alors des histoires fictionnelles comme autant d’échos à l’histoire du monde et à celle des grands couturiers de cette époque.
Ses actrices américaines qui ont joué l’Histoire
La première de toutes fut sans doute Marlene Dietrich. Musique, théâtre, cinéma : c’est le film L’Ange bleu réalisé par Josef von Sternberg qui la fait connaître sur grand écran. Si elle fut habillée par Hermès, Dior, Chanel et Balenciaga, elle se distingue surtout par son engagement aux côtés des forces alliées durant la Seconde Guerre Mondiale.
Autres stars emblématiques de l’âge d’or hollywoodien, Joan Crawford et Jean Harlow n’en ont pas moins été des rivales. La première est d’abord danseuse de revue puis actrice de théâtre avant de tourner plus de vingt film muets en seulement quatre ans. Quant à la seconde, surnommée “Blond Bombshell”, elle devient une icône parmi les actrices américaines. Elle se fait remarquer en incarnant Helen dans Les Anges de l’enfer réalisé par Howard Hugues en 1930.
Liberté insoumise
Quelle autre actrice que Bette Davis pour la symboliser ? Sous les traits de Julie Marsden, son personnage dans L’Insoumise réalisé en 1938 par William Wyler, elle se pare d’une robe rouge pour se venger de son fiancé indélicat. Ce rôle lui fait obtenir son second Oscar. Le vécu de Bette Davis répond à celui de Katharine Hepburn. Surnommée “Miss Kate” et connue pour son indépendance, elle devient en 1999 la plus grande actrice de légende du cinéma américain dans le classement de l’American Film Institute.
Si Le facteur sonne toujours deux fois, le souvenir de Lana Turner résonne encore aujourd’hui. Femme fatale à l’écran, elle s’habille chez Dior. Les réalisateurs se l’arrachent. Malgré son succès, elle n’hésite pas à égratigner le milieu hollywoodien en 1953 dans Les Ensorcelés. Son glamour est à la mesure de celui de Marilyn Monroe. L’éternelle jeune étoile est révélée la même année dans Les hommes préfèrent les blondes. Sa popularité traverse les âges. Elle égale celle d’Elvis Presley.